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20 avril 2010

Ce matin...

oiuygt

    

    

Vous savez pas sur quoi je suis tombée dans ma bibliothèque ? Je vous préviens, vous allez être surpris ! C’est que c’est pas dans mes habitudes de lire ce genre de bouquins. Bon plus par manque d’occasions qu’autre chose, je l’avoue, mais chuuuut ;-).

C’était ce matin, je me suis levée tôt malgré l’absence de cours. J’en avais marre d’entendre le mec de la radio nous parler de Sting toutes cinq minutes. Il est amoureux ou quoi ? Bref, ça m’a saoulé, alors j’me suis levée. Il devait être 9h. Après un détour aux chiottes et à la salle de bain je suis aller visiter les placards de ma cuisine pour en sortir les choco pops, le bol et la cuillère qui vont avec. J’ai porté le tout sur la table basse du salon (HIIIIIIII j’ai un salon maintenant !!!!). Je suis reviendue dans la cuisine pour dire bonjour au frigidaire. Le thermomètre que j’ai scotché sur la porte m’indique qu’il fait 20° tout pile chez moi. Tu m’étonnes que j’ai froid ! Bref, moi ce qui m’intéressait c’était le lait et le jus d’orange. Sur le chemin du canapé j’ai piqué au passage une pomme à la corbeille à fruit. Une foi mon petit dej’ installé sur la table basse je me suis mise à chercher un truc à lire dans ma bibliothèque. Il y a tellement de livres que j’ai acheter d’occasion, parce qu’ils étaient pas chers, parce que la couverture me plaisait, parce j’en avais entendu parlé, parce que la première de couverture m’avait séduite, parce que j’adore les livres tout simplement ! Bref, donc « Tien ! Celui là je ne l’ai pas encore ouvert ! Allez hop coco, je t’invite à manger avec moi, ramène tes fesses ». C’était Derrière La Porte de Alina Reyes. Au vu du titre, je me suis dis que ça allait être une histoire bien flippant avec des meurtres et du sang de partout... mais en fait non pas du tout XD. C’est ce genre de bouquin avec une couverture unie en carton épais. Une couverture noire. Les seuls ornements sont le titre de l’oeuvre et le nom de l’auteur. En lettre d’or. Le genre de bouquin avec un cordon doré qui pandouille pour faire marque page. Bref, mes yeux se sont posés dessus, je n’ai pas cherché plus longtemps, je l’ai délogé de son étagère.

Une foi sur le canapé, après m’être servie mes chocopops (dans du lait froid, pour que ça croustille !) et mon jus d’orange, j’ai ouvert le livre sur mes genoux, prête à vivre toutes les aventures macabres qu’il contenait. Je tourne les premières pages, vierges. Je tombe sur un texte très court. Un texte qui explique le concept du bouquin. Je vous le lis :

« Un homme et une femme, l’un après l’autre, entrent, par le simulacre d’un petit cirque, dans le royaume d’Eros : un labyrinthe de couloirs sombres. Derrière chaque porte les attend une aventure sexuelle. A travers cette exploration des fantasmes se dessine une quête, une fuite plutôt devant les spectres de la mort et des regrets.

Un roman en deux parties, l’une qui a pour fil conducteur les aventures et le regard d’un homme, l’autre ceux d’une femme.

Le lecteur y choisira son parcours, suggéré par l’auteur à travers des « portes », dessinant ainsi lui-même une architecture de cette traversée érotique des miroirs. »

Moi : « Qu’est ce que ça veut dire ‘Derrière chaque porte les attend une aventure sexuelle’ ? ». Oui oui, je sais, je suis très finaude quand je veux. XD Même l’évocation du Royaume d’Eros ne m’a pas fait tilter, alors que c’est quand le dieu grec de l’Amour ! L’équivalent de Cupidon chez les Romains. Bref,… c’est donc toute innocente encore que je découvre le titre des chapitres. Rien de moins que « The Golden Phallus », « Le viol », « La matronne », « Le soldat Nu », « Les pisseurs » ou encore « le Hammam ». Et c’est toujours en toute innocence que je commence ma lecture. Je suis trèèèèès longue à la détente. Il se trouve que par hasard j’ai ouvert le livre du côté de la femme (l’autre côté étant celui de l’homme, les deux parties sont visiblement indépendantes).

Premier chapitre : rien à signaler

Deuxième chapitre : Le Taureau. Première phrase : « Derrière la porte, un homme, affalé sur son lit, retira prestement sa main de l’intérieur de son pantalon, où il était en train de fourrager mollement, tout en feuilletant une revue »

‘Roooooo le coquin !’ que je me suis dis.

La suite ? Je vous l’épargne, en gros la nana va vouloir lui faire l’amour, c'est-à-dire le sodomiser avec une bougie, lui tailler une pipe, l’enduire de rouge à lèvre, etc…

‘Ha’

A la fin du chapitre, on a le choix de continuer soit en ouvrant la porte 3 (chapitre 3) soit en ouvrant la porte 5 (chapitre 5). Hop-la retour au sommaire :

            3) Trois aveugles

            5) La boiteuse

Ni une, ni deux, je choisi la porte 3 ! :-p Pfiouuuuuu… Chauuuud… Elle se retrouve dans un lit, s’endort et est réveillée dans le noir par deux inconnus qu’elle ne voit pas et qui vont la besogner pendant plusieurs orgasmes. « J’avais une bouche profonde entre les jambes, et cette ogresse suçait et se régalait comme une gloutonne »

‘Arf’

‘Bon ben je vais finir mes choco pops avant de continuer moi’ XD

Nan mais vous le croyez ça ?! J’avais un bouquin érotique dans ma bibliothèque et je savais même pas ! Ca me ressemble trop ça !

Mais n’allez pas vous imaginer des trucs hein, ça m’a plus fait rire qu’autre chose. Ceci dit, inutile de dire que la matinée est passée bien vite et que j’ai eu un mal fou à finir ma foutue dissert d’histoire XD. A vrai dire, j’aime assez le style de l’auteure, à s’adapter à chaque histoire en utilisant parfois un vocabulaire vulgaire, parfois soutenu, parfois métaphoré, parfois très cru, tout ça pour ne jamais tomber dans la redite. Aucune des parties de jambe en l’air ne se ressemblent en fait. Pour le moment, dans ce que j’ai lu, il y a peut être dénominateur commun qui veut que la nana domine assez souvent les ébats mais that’s all. On ne sait pas à quoi elle ressemble, quel est son âge, son physique, sa vie, on ne sait rien, si ce n’est qu’elle conduit la moto rouge dont elle rêvait étant gamine. Je ne peux encore rien dire à propose de l’homme, je n’en suis pas encore là dans le bouquin. Chaque chapitre est très court, d’en moyenne 4 pages. On dirait que l’auteure fait la liste de tous ses fantasmes comme elle les imagine. Ce qui pourrait expliquer l’irréalisme de certaines situations. Chaque chapitre est un scénario. Elle ouvre la porte, elle décrit ce qu’elle voit, elle débusque un/des homme(s)/femme(s), et elle raconte ce qu’elle fait, ce qu’elle ressent, au combientième orgasme elle en est, ce qu’elle dit à l’autre de faire, etc… Et hop, elle retourne dans le couloir pour aller ouvrir une autre porte. Elle laisse au lecteur le choix de la porte. J’aime bien ce concept en tout cas. Ca multiplie par je ne sais combien le nombre de suites possibles. J’ai du m’emparer d’un crayon pour noter quel chapitre j’avais lu, histoire de ne pas en louper XD.

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