LA NUIT DERNIERE - Partie 2

Au début peut de monde. Moyenne d’âge élevée. Mais qu’est ce que je fou là ? Nous avons le droit à quelques « streepteases ». De fort belles nanas qui s’effeuillent…partiellement mais au combien sensuellement pour certaine. J’apprécie le spectacle à vrai dire. Je les trouve magnifiques ! Le début de soirée se conclu en apothéose quand Oshen nous interprète quelques titres de son prochain album. Avec sa guitare, un bijou, elle m’a conquise. Ce fut décidément, une mise en bouche de qualité !

Place au plat principal. La piste de danse s’allume et moi avec elle. Quel plaisir de bouger mon corps ! Je me laisse rythmée par la musique. J’épouse les mélodie, je bas la mesure de mes épaules et de mes pieds. Mes jambes, fléchies bougent en fonction des ondoiements de mon buste et de mes bras. Je me laisse faire. Je n’ai pas envie de me maîtrisée. Tant pis pour les autres. Pour celles qui ont tenté de me faire rentrée dans leur danse. Pour celles à qui je n’ai pas répondu. Pour celles que mon regard a ignoré. J’avais égoïstement envie qu’on me laisse profiter seule du moment. Rien que l’idée de me mettre à danser avec quelqu’une, de la coller, de l’accompagner dans ses mouvements en la regardant dans les yeux et en lui parlant au creu de l’oreille, rien que ça, me paralysait de stress. Et je ne voulais pas me mettre à penser à quoique ce soit. Je ne voulais pas avoir le souci du rapprochement des corps dans la tête. Je voulais restée dans ma transe. Je me suis mise dans un coin de la piste où j’avais peu de risque d’encore me faire aborder et je ne me suis plus arrêtée. J’ai regardée les filles qui continuaient d’affluées, toujours plus nombreuses. Il y avait de tout. Des femmes mures aux jeunettes de mon âge on retrouvait les 2 générations mélangées. Il y avait des nanas très masculines et disons très sure d’elles. Il y avait des minettes ultra sexy. Il y avait des androgynes au sexapeal incroyable. Il y avait des femmes avec tellement de grâce et de prestance qu’elle en sont intimidantes. Il y avait des filles banales mais aucune n’était dénuée d’intérêt. Il y avait des couples, il y avait des prédatrices et il y avait des proies. Je me suis auto-postée en tant qu’observatrice et j’ai vue beaucoup de choses. J’ai appris. Je me suis détendue. A la fin, j’ai ouvert une fenêtre pour pouvoir parler un petit peu, pour pouvoir communiquer un minimum.

Je suis sortie avec un bon stock d’images dans les yeux et une grande quantité de pensées et de réflexions dans ma tête, que j’avais en stand by le temps de la soirée. J’ai réfléchi à mon comportement. Pourquoi me suis autant isolée ? De belles occasions se sont présentées, pourquoi ne les ai-je pas saisi ? Est-ce simplement parce que j’ai honte de ma gaucherie ou est ce que ça cache un autre malaise plus enquiquinant ? Avec le peu de recul que j’ai-je pense finalement que j’ai juste peur panique de mal faire. Alors pour éviter toute déception je ne fais rien et je me contente des « si » et des « j’aurais du ». Après tout, je peux me dire aussi que je ne fais que préparer le terrain. Je me construis mes armes. Et quand je me sentirais prête ça sera une vraie tuerie !